Loco

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Spectacle vertigineux, la nouvelle création marionnettes de Natacha Belova et de Tita Iacobelli est une lente et imperceptible plongée dans le monde de la folie. « Loco » est l’adaptation au théâtre d’un monument de la littérature russe : " Le journal d’un fou " de Nicolaï Gogol. Edité en 1835, cet ouvrage prend la forme d’un journal intime à travers lequel, le lecteur est invité à suivre les pensées d’un homme fragile et solitaire. Poprichtchine est un fonctionnaire modeste. Pour sortir de sa condition et avoir une chance d’être remarqué par la fille de son directeur, il écoute la petite voix intérieure qui le pousse à s’inventer roi d’Espagne. Dans la pénombre, c’est sous la forme d’une marionnette de papier mâché que Poprichtchine se présente à la salle. Seul, au milieu d’un lit-prison, notre copiste se raconte. La chambre à coucher se transforme, les draps s’éveillent à la vie et dessinent dans la nuit les contours des personnages qui hantent son imaginaire tandis que du bout des doigts, les marionnettistes Tita Iacobelli et Marta Pereira accompagnent ce héros abîmé dans sa longue et lente descente aux enfers. F.C.

Mise en scène, dramaturgie, interprétation Tita Iacobelli Mise en scène, dramaturgie, conception scénographie et marionnettes Natacha Belova Interprétation Marta Pereira  Chorégraphies, regard extérieur Nicole Mossoux Assistant à la dramaturgie , Regard extérieur Raven Rüell Remerciements pour la contribution artistique à Sophie Warnant Création lumière Christian Halkin Marionnettes Loïc Nebreda Création Sonore
Simón González Costumes Jackye Fauconnier Scénographie et Assistant à la mise en scène
Camille Burckel Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Production
Javier Chávez Production Artistique Daniel Córdova Régie lumière Gauthier Poirier 

Production Compagnie Belova-Iacobelli Coproduction Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Théâtre de Poche Bruxelles, L’Atelier Théâtre Jean Vilar Louvain-la-Neuve, Maison de la Culture de Tournai, Festival Mondial de la Marionnette Charleville-Mézière , Fondation Corpartes Santiago, Chili, Le théâtre de la Cité de Toulouse.

Le songe d'une nuit d'été

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Pour donner naissance à la féérie de son réjouissant « Songe d’une nuit d’été », le metteur en scène Jean-Michel d’Hoop a su bien s’entourer. De Xavier Lauwers pour la lumière, d’Olivier Wiame pour la scénographie, de Vincent Rutten pour les décors, de Camille Collin pour les costumes, de Loïc Nebreda pour la création des marionnettes. Ensemble, ces talents ont donné vie à un de ces spectacles dont le public avait grand besoin, à l’heure où il a enfin pu laisser le masque au vestiaire des salles de spectacles. La relecture drôle et pertinente que Jean-Michel d’Hoop fait de cette nuit de folie shakespearienne aborde des sujets contemporains comme le genre, le consentement et le droit des filles à disposer d’elles-mêmes. Par la magie du théâtre, la forêt des songes se transforme en discothèque et en Gay Pride, sans jamais perdre de vue les intentions initiales du grand Will. E.R.

• Le Songe d’une nuit d’été, de Jean-Michel d’Hoop d’après Shakespeare. Assistanat à la mise en scène : Lucile Vignolles / Musique : Boris Gronemberger / Marionnettes et masques : Loïc Nebreda, assisté par Isis Hauben, Maël Christyn, Ségolène Denis / Stagiaire marionnettes : Garance Bancel / Scénographie : Olivier Wiame assisté par Olivia Sprumont / Costumes : Camille Collin / Confection costumes : Cinzia Derom / Stagiaire costumes : Evy Demotte / Lumières : Xavier Lauwers / Chorégraphie : Jérôme Louis / Construction décor : Vincent Rutten / Régie générale : Julie Bernaerts, Grégoire Tempels, Marc Defrise. Un spectacle de la Compagnie Point Zéro en coproduction avec le Théâtre de Poche, l’Atelier Théâtre Jean Vilar, La Maison de la culture de Tournai, la COOP asbl et Shelter Prod. Création au Théâtre de Poche.
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Stanley

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Stanley : small choices in rotten apples

Absurde et décalé, l’univers de Simon Thomas n’est plus à présenter. Après Char d’assaut, sa nouvelle création poursuit l’exploration caustique et inventive du sens et du non-sens de nos sociétés, en s’inspirant librement du jeu vidéo « The Stanley Parable », de Davey Wreden et William Pugh. Clément Thirion y incarne Stanley, employé de bureau pour le moins ordinaire, dont le travail consiste à presser des boutons toute la journée. Rien d’incroyable jusqu’à ce que cet environnement bureaucratique se mette à défier les lois de la physique, perturbant peu à peu l’ordinaire a priori si bien huilé de Stanley. Le résultat en est époustouflant : explorant les interstices et les brèches de la réalité, Simon Thomas et son équipe glissent vers l’inquiétante étrangeté, jusqu’à basculer carrément dans l’horreur ! Se revendiquant d’un savant mélange entre Magritte et Buster Keaton, La Horde Furtive coupe le souffle tant par la maîtrise du procédé narratif que par ses effets scéniques renversants. A.D.

  • Stanley : small choice in rotten apples, de Simon Thomas.

Conçu ensemble avec Thibaut De Coster, Véronique Dumont, Héloïse Jadoul, Iris Julienne, Charly Kleinermann, Clément Thirion et Thomas Turine. Rendu possible grâce au travail de Camille Bono, Angela Massoni, Jean-François Philips, Alice Spenlé et Olivier Vincent

Un spectacle de La Horde furtive en coproduction avec l'Atelier 210 et de MARS - Mons Arts de la scène.

Création belge à l’Atelier 210.